Le vrai travail mental ? Savoir renoncer sans culpabiliser

Image de Dorian Martinez
Kevin Mayer est double champion du monde du décathlon (2017 & 2022)...

Mais pour les mauvaises langues, c’est surtout le roi des abandons (“le genre d’athlète qui abandonne plus de compétitions qu’il n’en termine”) :

→ Entre juillet 2022 et juin 2024, il n’a terminé aucun décathlon.

→ Au cours de sa carrière, il a fait une croix sur plusieurs grandes compétitions pour éviter de se blesser ou d’aggraver des blessures.

À force de voir des athlètes repousser les limites du corps humain, on s’imagine qu’un vrai champion doit forcément avoir le mental pour aller chercher toutes les victoires…

Et ça à n’importe quel prix.

Mais je ne suis pas d’accord.

Être un grand champion, c’est aussi savoir dire non :

🛑 “Non, je ne vais pas risquer une blessure pour une médaille.”
🛑 “Non, je ne vais pas sacrifier ma saison pour un trophée aujourd’hui.”
🛑 “Non, je ne vais pas mettre mon corps en péril pour une victoire.”

Ce genre d’attitude dérange parce que ça casse le mythe du sportif héroïque qui va au bout du bout.

Mais de mon point de vue, il s’agit surtout de bon sens :

Compromettre son physique, sa santé, son mental, pour une épreuve ou même un championnat…

Ça n’a strictement aucun intérêt.

Si ça passe, certes, vous serez applaudi et tout le monde vous félicitera pour votre courage.

Mais si ça casse, vous devrez peut-être faire une croix sur des championnats importants, ou même sur votre carrière entière…

Pire : vous en ressortirez peut-être avec des douleurs, des traumas, qui vous suivront pour le reste de votre vie.

Un grand champion n’est pas un athlète invincible capable de gagner tous les jours.

C’est celui qui a l’intelligence de bien choisir ses batailles. 🙏

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