Évidemment, la plupart des gens savent qu’un footballeur passé 30 ans se rapproche sensiblement de la fin de sa carrière…

Mais 31 ans, ça peut sembler jeune.
Surtout pour un joueur d’envergure comme Varane, qui avait quasi sa place attitrée en Équipe de France depuis 10 ans.

Seulement voilà :

👉 L’âge moyen “du départ à la retraite” a beau être d’environ 35 ans pour les footballeurs pros…
Le problème des “moyennes”, c’est qu’elles ne tiennent pas compte des spécificités individuelles de chaque joueur.

Par exemple, Cristiano Ronaldo est peut-être toujours sur les terrains à 40 ans passés…
Mais il faut aussi admettre qu’au cours de ses +20 ans de carrière, il a rarement été blessé.

(Question de chance ou robustesse physique ? On peut en discuter, mais toujours est-il que le destin pro d’un joueur, en dépit de son talent, dépend forcément aussi de sa santé.)


À l’inverse, Varane a enchaîné les pépins physiques pendant des années : déchirures musculaires, entorses au genou en veux-tu en voilà, rupture du ménisque en 2014, déchirure du biceps fémoral en 2016 (qui l’a privé d’Euro cette année-là)…

Bref, Varane a souffert.
Physiquement et mentalement.

Alors il a décidé de s’arrêter quand il a senti que le moment de raccrocher les crampons était venu.

👉 Évidemment, de votre point de vue, vous pouvez trouver ça dommage.

👉 En tant que spectateur, vous pouvez vous dire qu’il aurait encore pu faire de belles choses…

Mais j’accompagne des athlètes de haut niveau depuis +20 ans, et si j’ai bien appris quelque chose, c’est que lorsqu’un athlète dit “stop”… Il faut savoir l’écouter.

De toute façon, si le physique ne tient plus, que le plaisir de jouer a disparu, ou simplement qu’il n’y a plus l’envie… Il n’y a aucun intérêt à continuer. Car ça revient juste à se détruire.

Le bonheur dans la vie ne dépend pas d’un nombre de médailles.