La dépression post-victoire : quand le sommet n’est pas la fin du chemin

Image de Dorian Martinez
Michael Phelps a remporté 28 médailles aux JO (dont 23 en or)... tout en étant dépressif.

D’ailleurs, il n’a sans doute jamais été aussi déprimé qu’au lendemain d’une grande victoire :

🗣️ “La dépression post-olympique, ça existe vraiment. Ça touche 70-75 % ou plus des gens. Parce qu’on travaille pendant 4 ans pour ce moment puis, en 30 secondes, c’est terminé et il faut attendre 4 ans de plus. On se sent presque perdu, on ne sait plus quoi faire, où aller, ni même qui on est.”

Comme il le dit lui-même, Michael Phelps est loin d’être un cas isolé.

Et à vrai dire, ce qu’il appelle la “dépression post-olympique” ne concerne pas seulement les athlète olympiques :

Ça peut aussi arriver à tous les sportifs qui se fixent un objectif pendant toute leur vie…

Et qui lorsqu’ils l’atteignent ressentent subitement un immense vide.

Le problème ? C’est qu’on fait de la réussite “une fin en soi”.

L’être humain a besoin de sens pour s’épanouir au quotidien…

Donc se fixer un objectif ambitieux, c’est un moyen de donner du sens à ses actions au jour le jour.

👉 Mais lorsque l’objectif est atteint ?

👉 Lorsque le jeu est terminé ?

Il n’y a plus rien à faire.

Et tout ce qui avait un sens s’écroule d’un seul coup.

Ma modeste solution ? Donnez plus de sens au chemin qu’à la ligne d’arrivée.

Faites en sorte de trouver du plaisir dans le fait de pratiquer votre sport… plutôt que de gagner.

Jouez comme un épicurien, gagnez dans la tranquillité.

Et surtout, refusez de vous laisser définir par vos trophées.

Car il n’y a rien de plus triste qu’un grand champion qui se laisse arrêter par ses victoires. 🙏

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